Meilleur Ouvrier de France, 2ème génération 
L’esprit Meilleur Ouvrier de France (MOF) témoigne de la continuité d’une longue lignée de compagnonnage des métiers manuels remontant au Moyen-Âge. Les Meilleurs Ouvriers de France s’inscrivent dans l’esprit et la logique des grands bâtisseurs du passé. En ce sens, ils sont aujourd’hui les derniers tenants d’une conception du travail qui ne doit rien à l’automatisation et à la déshumanisation de la modernité. Mieux encore, c‘est au cœur même de cette modernité que les Meilleurs Ouvriers de France contribuent à perpétuer le sens de la qualité de l’« œuvre » et du « chef d’œuvre » au sens médiéval du terme.
Le concours du Meilleur Ouvrier de France est organisé tous les trois ans et rassemble près de 200 professions. Pour la coiffure, dix épreuves sont présentées, dont un mémoire sur un personnage historique avec soutenance orale. Ces épreuves peuvent être créatives ou techniques, libres ou imposées. Certaines sessions peuvent voir la nomination simultanée de plusieurs lauréats tandis que d’autres peuvent être marquées par l’absence de diplômes.
Le taux de réussite moyen, toutes professions confondues, est d’environ 9%. Le titre de Meilleur Ouvrier de France témoigne de la perfection dans le détail de la réalisation, la créativité et de la maîtrise parfaite des techniques propres à chaque corps de métier.
Le diplôme est remis par le Président de la République à l’Elysée après une première cérémonie à la Sorbonne. Chaque lauréat se voit alors remettre une médaille de Bronze ornée d’une cravate aux couleurs nationales ainsi qu’une rosette tricolore au sigle MOF sur canapé d’argent.
Le concours est coorganisé par le ministère de l’Education Nationale et par le Ministère du Travail. Le premier concours fut organisé en 1924. Aujourd’hui encore, le titre de MOF représente une garantie de qualité et d’excellence dans l’univers de l’artisanat et du travail manuel.
1958, Richard D’ALBERTO, Meilleur Ouvrier de France
2004, Bruno D’ALBERTO, Meilleur Ouvrier de France
